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L'essence de la com'

Je suis libre, je fais ce que je veux… et je stagne.

  • Photo du rédacteur: Laura, cheffe de tribu engagée et passionnée
    Laura, cheffe de tribu engagée et passionnée
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  • 3 min de lecture

C’est devenu un mantra.

“Je suis libre. Je fais ce que je veux, quand je veux.”

On le lit partout.

On l’entend dans la bouche des indépendants, des freelances, des créateurs, des entrepreneurs.

La liberté comme valeur suprême. Comme victoire. Comme étendard.


Et c’est vrai, dans l’absolu :

nous sommes plus libres que jamais.

Libres de créer. De partir. De changer.

Libres de travailler quand on veut. D’où on veut.

Libres de choisir nos formats, nos horaires, nos clients.


Mais… est-ce que cette liberté nous sert vraiment ?


Entrepreneure assise à son bureau, entourée d’un côté par des tâches dispersées et de l’autre par des outils organisés, illustrant le contraste entre une liberté chaotique et une structure productive.

Ce qu’on appelle liberté, parfois, c’est juste du chaos.


C’est une liberté sans boussole.

Sans contrainte choisie.

Sans direction claire.


Et ça donne :

– des journées entières à “faire des trucs” sans savoir si on avance

– des semaines floues

– des plans d’action qui ne sortent jamais du carnet

– une sensation de zapper sa vie plus que de la vivre


On fait tout… sauf ce qui compte.

On est libre… mais on ne se sent pas en mouvement.


La liberté sans structure, c’est de l’enlisement.


En tant qu’ancienne salariée, j’ai connu les horaires fixes, les règles, les process extérieurs.

Quand je suis passée entrepreneure, il y a eu cette euphorie : plus de réveil, plus de cadre, plus de comptes à rendre.


Mais très vite, la réalité m’a rattrapée.

Je bossais 12h par jour, sans pause.

Je faisais 50 choses différentes, sans en terminer une.

Et au bout de quelques mois, j’avais cette sensation bizarre d’être très occupée… mais de stagner.


C’est là que j’ai compris :

la liberté, ce n’est pas de tout faire.

C’est de savoir quoi faire, pourquoi, et quand.


Ce qui m’a fait avancer : la structure.


J’ai appris à m’organiser. À planifier.

À protéger mes pics de concentration.

À différer les réponses, au lieu de les subir.

À sortir du “faux urgent”.


Aujourd’hui, je m’appuie sur des outils simples mais puissants :


Ça me permet de prioriser, de trier, de ne pas tout faire en même temps.



Mais surtout, j’ai appris à aménager du temps pour moi.

Commencer plus tard si j’ai envie d’aller à la salle.

Faire une vraie pause entre midi et deux.

Aller chez le coiffeur, sortir avec ma fille, sans culpabilité.


Ce ne sont pas des luxes.

C’est ce qui me permet d’être alignée, constante, présente dans mon énergie.


Je me sens plus libre parce que je ne subis plus.

Je décide.

Je planifie.

Et je protège ce qui me régénère.


Le lien avec mon métier


Cette structure, je ne la garde pas pour moi.

Je l’intègre dans mes accompagnements, dans mon rôle de chef de tribu, dans mes collaborations avec mes partenaires freelance.


Je ne cherche pas à formater.

Je crée un cadre clair, co-construit, dans lequel chacun peut avancer à son rythme, sans se perdre.


Mon rôle, c’est d’éclairer.

De conseiller.

De proposer des repères pour que les idées avancent, sans se cramer.


Parce qu’on ne fait pas du bon travail quand on est perdu.

On ne crée pas bien quand on culpabilise.

Et on ne performe pas quand on est épuisé.


Nos accompagnements web sur-mesure: https://www.evo-consulting.fr/creation-sites-internet


La structure, ce n’est pas restreindre.

C’est permettre.


FAQ


Est-ce qu’on n’est pas tous différents dans notre façon de travailler ?

Bien sûr. Structurer ne veut pas dire tout cadrer. C’est trouver son rythme et l’ancrer dans des repères.


Est-ce qu’une méthode suffit ?

Non. Une méthode sert de support. Le vrai levier, c’est de savoir ce qui est essentiel pour soi.


Et si je n’arrive pas à m’y tenir ?

C’est normal. Ce n’est pas la perfection qui compte, mais la constance.



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